Parasha Ki Tisá
« Quand tu feras le recensement des Israélites pour en déterminer le nombre, chacun sera recensé et offrira une rançon (offrande expiatoire) pour sa vie. Ainsi, ils ne seront pas frappés par la plaie lors de leur recensement. »
(Shemot- Exode 30:12)
Le grand commentateur Rachi explique qu'il était interdit de faire un recensement (littéralement compter les têtes des Benei Israël), plutôt que de faire un recensement. « Prenez un demi-shekel par personne et comptez les shekelim »
Pourquoi devrions-nous compter les Juifs avec des shekelim et ensuite les donner en charité et ainsi éviter le fléau déclenché par le comptage du peuple ? Ne serait-il pas préférable de ne pas compter les gens et d’éviter le danger ?
Cependant, le compte a un objectif très important. Chaque Juif sert le Créateur selon ses propres capacités et limites. Le récit implique une restriction du désir divin qui brûle en chaque personne, d’aider chaque Juif à contrôler ses énergies et à servir le Créateur de manière mesurée. Le compte est effectué à travers le « SheKeL » ce mot a la même racine que miShKaL qui signifie balance en hébreu, sur laquelle chaque objet « individuel » est pesé et soigneusement délimité. (de cette façon vous pouvez atteindre la perfection).
Quand le peuple est recensé, l'unité règne. La charité est le moyen de recenser le peuple d'Israël, par exemple le don du « demi-sicle » pour le Tabernacle.
Dans l’unité, il y a bénédiction et vérité, tandis que dans la multiplicité surgissent mensonges et malédictions.
La Torah interdit de compter les Juifs (ce qui souligne leur séparation) de peur d'ouvrir la porte aux mensonges et aux malédictions à leur place.
Moïse fit le recensement et préleva un demi-sicle sur chaque Juif. Puisque la charité unit les riches aux pauvres, elle représente l’unité, la bénédiction et la vérité.
C'est pourquoi lorsque le peuple d'Israël a donné le demi-sicle au Tabernacle et au Temple, cela a automatiquement produit une interaction entre eux, puisque « chaque moitié nécessite l'autre moitié » pour former un tout. Cette interaction éclaire chaque personne, l’aidant à voir le chemin vers son niveau approprié et à s’y élever. Ainsi, en faisant la charité, on élève son prochain à des niveaux qu’il ne pouvait pas atteindre auparavant.
Nos Sages l'ont déjà dit « La charité sauve de la mort »
Hachem désire nous voir unis dans l’amour, nous aidant les uns les autres. « l'amour du prochain » C’est seulement de cette manière que nous pourrons trouver une solution aux nombreux problèmes qui frappent notre génération, en particulier ces derniers temps, où règne une telle « haine inutile ».
Puissions-nous comprendre ce message, afin que chacun puisse changer et générer l'amour et le bien si nécessaires. C'est alors seulement que nous pourrons voir la Grande Rédemption, avec la venue de notre grand Juste, « le vrai Messie ». Que cela arrive bientôt et de nos jours !
(Dédié à la guérison rapide de tous les malades en Israël et dans le monde entier, et au succès et à la bénédiction de tous ceux qui se consacrent à la propagation de la Emouna)
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